Cet article participe à La photo du mois, un événement virtuel qui rassemble chaque 15 du mois des blogueurs éparpillés dans le monde autour d’un thème et d’une photo.
En ce mois de juillet, le thème est : la vie en vert…
Contrairement au mois précédent, j’ai beaucoup de photos en réserve qui pourraient illustrer ce thème. J’aurais pu publier une photo de la Tunisie du Nord-Ouest-, celle qu’on appelle justement la Tunisie verte. Ou une photo du Cap Bon, le verger de Tunisie. Ou une photo d’un beau jardin fleuri, ou celle d’une palmeraie, ou…
Mais j’ai choisi celle-ci :
La vie en vert côté Sahara…
Pourquoi cette photo ?
Quand je vivais en France, je voyais de la verdure tous les jours. Bien sûr, plus au printemps et en été qu’en plein hiver, mais cela faisait partie de mon univers quotidien… un univers tellement quotidien que je n’y prêtais plus trop d’attention.
Depuis que je vis les pieds dans le sable saharien, mon univers est devenu ocre, sec, désertique. Le Sahara est majestueux, d’une beauté parfaite. Mais il y manque le vert. Le vert, c’est la vie…
Il y a pourtant bien de la vie au Sahara, il y a bien du vert.
Dans les oasis nées de sources d’eau naturelles, véritables îles vertes au milieu d’ un océan de sable.
Mais aussi, isolés dans les dunes, des buissons, des herbes, des fleurs… Comme les fleurs de cette photo…
C’était au printemps…
C’était au printemps il y a quelques années, dans le fin fond du Sahara tunisien, lors d’une randonnée chamelière. Il avait plu 2 jours auparavant. Juste une bonne pluie de nuit, entre 2 journées ensoleillées.
Une bonne pluie qui a suffi à faire éclore ces fleurs du désert, des fleurs qui s’ouvrent très vite et meurent tout aussi rapidement, juste le temps de déposer de nouvelles graines qui attendront – même plusieurs années s’il le faut – une nouvelle pluie.
Quant aux plantes grasses et bien vertes sur la photo, elles se contentent de la rosée matinale pour verdir. Dès l’été, on dirait des buissons de branches mortes. Mais chaque printemps, ces buissons reprennent vie et leur vert éclatant embellit le Sahara, tel le puits du petit prince…
« Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part.
Un puits, de l’eau, du vert, là, juste là, la vie en vert côté Sahara…
Et quelle est la vie en vert des autres blogueurs ?
Oh ! Comme j’aime ta photo et ton article !!!
Et comme j’ai hâte de revenir en Tunisie ! Si je fais un tour à Douz, je te fais signe ! 🙂
Merci Lucy ! Profite-en bien et à bientôt, à Douz ou ailleurs 🙂
Joli jeu d’ombres !
Merci !
je comprends que cela puisse te manquer….
Alors, j’apprécie d’autant plus la moindre plante dans le désert et toute la verdure que je peux trouver ailleurs…
J’imagine très facilement comme le vert peut te manquer…et comme tu sais surement l’apprécier. Un Joli billet et une jolie photo
Merci Anita 🙂
Moi qui vis dans le blanc pendant 8 mois de l’année, je comprends très bien que le vert puisse te manquer!! Ta photo est très belle, tu as de la chance de pouvoir admirer et visiter de telles choses!
Le blanc, c’est sympa aussi, j’en vois ici sur le lac salé ! Tu dois avoir des paysages superbes aussi là où tu es…
Dommage que ta photo ne soit pas un tout petit peu plus grande.
Elle me renvoie à une chanson que j’aime beaucoup, Horse With No Name.
Oui, je l’aurais aimée aussi un peu plus grande…
Je ne connais pas cette chanson, je vais chercher sur le web, merci !
je découvre ton blog et j’aime beaucoup
jolie photo, bel article je repasserai
Merci Vanilla, passe quand tu veux… En attendant, je vais aller faire un tour sur ton journal faussement intime… 😉
Ce n’est pas qu’une simple photo, c’est aussi un article qui commente la photo. La photo est un epu petite quand même.
Comme la photo était petite, j’ai rallongé l’article 😉
J’aime la lumière et les ombres de ta photo, elle est superbe.
Bonne journée
Annick
Merci Annick, bonne journée !
Belle leçon de vie en vert… ou même de vie envers et contre tout.
Tiens, ça me rappelle une carcasse de voiture renaissant sous le vert… 😉
Très jolie photo et un puissant symbole : la vie est têtue, elle perce partout, surmonte les obstacles les plus secs…
Ton article me rappelle mon expérience de douze mois dans le nord-est de l’Iran, à 100 km de l’Afghanistan et le choc « vert » au retour en Belgique…
Merci Jean pour ton commentaire. C’est souvent en changeant de cadre ou en recevant quelqu’un de l’extérieur que l’on peut « voir » ce qui nous entoure quotidiennement…
Belle photo et «message» qui donne à réfléchir sur ce qui nous est donné pour rien en Europe…
Je crois que, où que l’on soit, la vie est faite de multitudes de petites choses que l’on ne voit plus. Le voyage, les rencontres, les lectures, etc qui sortent du quotidien ont justement ce pouvoir de nous le rappeler… Merci pour ton commentaire.